La
différence ne se fera donc pas sur les performances des produits. IBM,
Seagate et HP tablent plus sur l'ouverture de leur technologie :
" Avec le LTO, les clients ne sont plus sous la coupe d'un
seul fournisseur. Ils peuvent maintenant choisir ", affirme
Carol Hildebrandt, responsable marketing chez IBM pour le stockage sur
bande. Car n'importe quel constructeur peut disposer d'un brevet LTO pour
fabriquer ses lecteurs ou ses bandes. Ils sont aujourd'hui une trentaine
à avoir été certifiés LTO (Sony, TDK, Verbatim, Exabyte...). Sept
d'entre eux fournissent déjà des cartouches.
Quantum,
pour sa part, tire sa force de sa base installée en DLT. D'après la société
américaine, ce dernier représente 75 % des parts du marché du
stockage sur bande. Un avantage évident dans la mesure où DLT et SDLT
seront compatibles. Autrement dit, aucune migration d'un système à
l'autre ne s'imposera. Il en sera autrement si l'utilisateur souhaite
passer du DLT au LTO.
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StorageWorks
Ultrium 460 offre une capacité et une performance deux fois supérieures
à celles des précédents lecteurs LTO.
En
rendant disponible dès aujourd'hui son lecteur StorageWorks Ultrium 460,
HP coiffe IBM et Seagate, ses rivaux et pourtant partenaires au sein du
consortium LTO. Il commercialise en effet le premier lecteur à mettre en
oeuvre la seconde génération de mécanique LTO, l'Ultrium 2.
Assurant
une compatibilité totale avec les cartouches de la première génération
LTO
, le StorageWorks Ultrium 460 est à même de stocker jusqu'à 200 Go
de données avec un taux de transfert de 30 Mo/s (400 Go et 60 Mo/s,
avec une compression de 2:1). Suivant l'exemple de Sony avec ses AIT, HP décide
d'équiper chaque cartouche LTO 2 d'une puce mémoire destinée à améliorer
la gestion des données inscrites sur la bande.
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